Compte tenu du scrutin du second tour actuellement en cours, les commentaires de ce blog sont temporairement modérés jusqu'à 20h00.
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Je viens de recevoir le sms le plus stupide et le plus inquiétant à la fois.
“Votez dimanche pour que royal reste à jamais le nom d'une pizza ! Faites tourner ce sms et N... vaincra”
Stupide : on se croirait dans une cour de récréation. Je sais que tout est permis en ce bas monde en période de campagne, mais franchement faire des jeux de mots profondément idiots sur les noms de familles, c'est à l'âge de 10 ans en cours de récré !
Inquiétant : parceque la personne qui m'a envoyé ce sms l'as reçu (en ma présence) d'un journaliste d'une grande chaîne de télévision nationale, journaliste qui de surcroît est largement impliqué dans les programmes politiques télévisés de cette campagne...
Je suis donc tout naturellement en droit de me demander si cela est à son initiative personnelle ou si c'est une position “commune mais non officielle” de la chaîne de télévision pour laquelle il travaille.
Dans le premier cas, j'estime que c'est un grave manquement au droit de réserve qu'implique la profession de journaliste. Il se devait de réserver ses convictions politiques personnelles afin de ne pas risquer d'engager sa chaîne de télévision avec ses propos.
Dans le second cas c'est très grave : cela voudrait-il dire que l'un des candidats aurait déjà acheté ce média et cette rédaction ?? Prendre le contrôle des médias est un jeu dangereux... Ouvrez donc vos livres d'histoire, les exemples ne manquent pas (Démarrez à la période de la Révolution Française...). Mais me direz-vous, “l'histoire de répète”...
De toute manière, cela me laisse perplexe sur l'issue de ce vote... et de notre avenir.
Quoi qu'il en soit, dimanche, allez voter, en toute conscience. Ne vous laissez pas influencer par de futiles et débiles sms de ce genre ou tout autre slogan de “déstabilisation”. Votez pour ce que vous voulez, pour ce en quoi vous croyez. Réfléchissez, ce n'est pas un acte dénué de sens et de conséquences...
Car vous ne voudriez pas que cela arrive chez vous, non ?
Et pour demain :
Recommandé par des Influenceurs
Exceptionnellement, en ce jour de scrutin, les commentaires de ce blog sont temporairement en mode modération et ce jusqu'à 20 heures ce soir.
Merci de votre compréhension.
Et oui, il y a parfois des situation où l'Etat est en droit de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter la Loi, si contraignantes soient-elles.
Jean-Marc Sauvé, Président, de la Commission Nationale de la Campagne en vue de l'élection Présidentielle, vient de signifier à l'hébergeur d'un certain site internet d'une personnalité médiatique qui clamait qu'il allait enfeindre la Loi le soir des élections présidentielles, l'ordre de prendre toutes les mesures nécessaires afin que le respect de la loi électorale soit préservée et si nécessaire, donc, d'empêcher la diffusion de ces informations dimanche à partir de 18 heures".
Je me félicite de cette réaction.
Lire aussi à ce sujet : Devoir d'information ou buzz blogosphérique ?
Quelques informations bien utiles si vous devez faire une procuration, il ne reste qu'une semaine !
VOUS POUVEZ VOTER PAR PROCURATION SI :
- des obligations professionnelles vous empêchent de vous rendre dans vote bureau de vote le jour du scrutin ;
- si votre état de santé, un handicap, ou l’assistance à une personne malade ou infirme ne vous permette pas de vous déplacer ;
- vous suivez d’une formation vous tenant éloigné(e) de votre résidence ;
- vous quittez votre résidence pour prendre des vacances ;
- vous êtes inscrit(e) sur les listes électorales d’une autre commune que celle de votre résidence actuelle.
QUI PEUT VOTER A MA PLACE ?
Toute personne inscrit(e) dans votre commune mais pas obligatoirement dans le même bureau de vote.
Attention : un même électeur ne peut détenir plus de deux procurations (dont une seule établie en France) ou deux procurations établies à l'étranger.
A QUI DOIS-JE M’ADRESSER ?
Vous devez vous rendre en personne :
• au tribunal d'instance du lieu de votre résidence ou de votre lieu de travail,
ou
• au commissariat de police ou la brigade de gendarmerie du lieu de votre résidence ou votre lieu de travail,
Si vous résidez à l'étranger, à l'ambassade ou au consulat de France.
Votre état de santé ou une infirmité sérieuse vous empêchent de vous déplacer. Sur demande (écrite), un officier de police judiciaire ou son délégué se déplacera à votre domicile pour établir la procuration. Un certificat médical ou un justificatif de l'infirmité doit être joint à la demande de déplacement à domicile.
QUELS PAPIERS DOIS-JE FOURNIR ?
Un justificatif d'identité (carte nationale d'identité, passeport, permis de conduire...).
Lors de l'établissement de la procuration, un formulaire particulier doit être rempli où sont précisées plusieurs informations sur la personne qui votera à votre place (le mandataire) : nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance.
Ce formulaire inclut une attestation sur l'honneur mentionnant le motif de l'empêchement (se reporter aux conditions ci-dessus). Depuis décembre 2003, il n'est plus demandé d'autres pièces justificatives.
DANS QUEL DELAIS ?
Dans le principe, une procuration peut-être établie jusqu’à la veille du scrutin, mais avec le risque pour le mandataire de ne pas pouvoir voter si la commune ne l'a pas reçue à temps.
Pour tenir compte du délai d’acheminement de la procuration vers la maire et son traitement, les démarches doivent être effectuées le plus possible.
QUELLE EST LA DUREE DE VALIDITE DE LA PROCURATION ?
Valable pour une seule élection, mais pour les deux tours de scrutin, elle peut aussi être établie pour une durée maximale d'un an à compter de sa date d'établissement. (Si vous souhaitez une durée plus courte, indiquer le sur le formulaire).
Si vous résidez hors de France, il est possible de donner procuration pour un scrutin ou pour une durée maximale de 3 ans.
PUIS-JE LA RESILIER ?
A tout moment selon la même procédure que celle de son établissement :
• soit pour changer de mandataire,
• soit pour voter directement (en justifiant de son identité, sous réserve que son mandataire ne se soit pas déjà présenté).
Dans les deux cas, il est fortement recommandé d'informer votre mandataire de ce changement, pour éviter toute complication.
COMMENT SE DEROULE LE VOTE ?
Le jour du scrutin, votre mandataire se présente à votre bureau de vote, muni d'une pièce justifiant de son identité, et vote à votre nom.
A quelques jours de l'élection présidentielle, vous pouvez encore créer votre candidat à la présidence...
Un candidat qui ne ressemble qu'à vous : votre candidat idéal !
Pour cela, rien de plus simple, PPD vous donne rendez-vous sur son plateau pour vous interviewer.
Cet entretien vous permettra de créer le candidat qui vous ressemble et pour qui vous pourrez militer auprès de votre entourage. Dépechez-vous, les élections approchent !
Antenne dans deux minutes, rejoignez tout de suite le plateau en cliquant ici.
Recommandé par des Influenceurs
Je me range aux côtés de Versac et de son initiative :
J'appelle donc les blogueurs au comportement suivant, que je tiendrai, pour ma part, le 22 avril et le 6 mai :
- je respecte la loi, qui prévoit qu"aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain" et n'est pas faite pour rien ;
- je m'engage donc à ne pas relayer de résultats partiels avant 20h le jour de l'élection ;
- je demande aux commentateurs de mon blog de ne pas diffuser ces informations et effectuerai la modération nécessaire des commentaires, dans la mesure du possible ;
- je n'encouragerai de toute façon en aucun cas la diffusion d'informations susceptibles de perturber le scrutin.
Quant à mon point de vue sur ce sujet, vous aurez bientôt la primeur d'un article long et complet à ce sujet. A venir ;-)
Hervé m'a fait parvenir le texte qu'il a publié sur son blog. Le problème soulevé est des plus intéressant, et mérite donc à ce titre d'être repris ici (avec l'accord d'Hervé), je vous livre donc cette lettre ouverte à nos politiques.
Un peu d'inspiration avant de faire votre choix pour voter, c'est toujours bon à prendre ! Et si vous ne vous sentez pas encore concerné, vous le serez tôt ou tard...
Lettre ouverte à Ségolène, à François, à Nicolas (1)
Vous aurez, François Bayrou, 56 ans en mai. Entre temps, vous aurez eu, peut-être, rendez-vous avec l'histoire. Ce printemps vous aurait offert cet incroyable cadeau d'anniversaire: la confiance de vos concitoyens, pour assumer cinq ans leur destinée. Belle trajectoire pour un homme qui, en ses jeunes années, labourait un champ dans le Béarn. Bravo.
Ou bien, ce serait vous, Ségolène Royal. Qui êtes de 2 ans sa cadette. Il n'est guère distingué de rappeler leur âge aux dames. Mais la transparence politique a des exigences... 54 ans à l'automne, vous êtes née un "22 septembre", titre d'une jolie chanson de Brassens. On sait l'enfance difficile qui fut la vôtre. Avoir su dépasser les douleurs des jeunes années, et s'en nourrir peut-être pour bâtir ses ambitions présentes, cette réussite mérite un bravo.
Sinon, ce serait à vous, Nicolas Sarkozy, qu'auraient été remises les clés de la France. Des trois, vous êtes le benjamin. 52 ans aux derniers jours de janvier. Ce serait un beau résultat, pour celui qui nous confie-t-on sur le net, "fut assez mauvais élève, et redoubla sa sixième au lycée public Chaptal". Heureuse destinée qui prouve qu'on peut avec la volonté surmonter un échec. Pour cela, bravo.
Quiconque, de vous trois, sortira vainqueur, symbolisera donc un net rajeunissement de la direction politique du pays, sinon le renouvellement des visages, les vôtres illustrant notre quotidien depuis quelques années déjà. N'importe! Vous arrivez à ces âges où l'on est, - en politique -, "en pleine force de l'âge". Où l'âge n'est pas un frein. Ou l'âge au contraire, vous porte, et jusqu'aux plus hautes responsabilités.
Rien que pour cela, vous avez eu raison, je vous le confirme, d'oser cette voie difficile qu’est la politique.
Car pour ne rien vous cacher, j'ai trois années de moins que le plus jeune d'entre vous. 49 ans. Maîtrise de psychologie, DESS de communication obtenu avec mention dans une des écoles les plus cotées du métier, le Celsa. Mon mémoire de DESS reçut la meilleure note jamais donnée à ce type de travail (du moins jusqu'au millésime 1998... après, je n'ai pas vérifié). Jugé "excellent" par un jury de Docteurs, il circulait encore plusieurs années après, comme une référence proposée aux étudiants (hec, écoles de com) venus observer la culture de cette entreprise de médias où je travaillais alors.
Pourtant, je suis de ces individus qui, à pas même cinquante ans, voient les portes de l'emploi bientôt se refermer, comme celles du pénitencier de la chanson. Toutes les annonces auxquelles je réagis se concluent par les mêmes réponses, standardisées, polies, politiquement très correctes... "malgré tout l'intérêt que présente votre candidature..."
Je m'en étonne auprès de recruteurs. J’obtiens deux types de réponses.
La première émane de ceux qui m'auront répondu: « votre âge? Non !! A 49 ans, fort heureusement, on n'est pas encore "trop vieux" pour ce type de poste!... Simplement, nous avons trouvé un profil correspondant davantage que le vôtre... Voilà tout... » Foin des viles suspicions, mon vieux! "Discrimination"? Vous voulez rire?
La seconde réponse vient de recruteurs "neutres", qui n'évoquent pas ma candidature, mais l'état du marché: « bien sur, que votre âge est un handicap! Sauf exception, personne ne recrute plus sur annonce AU DELA DE 40 ANS!... Alors, 49, vous pensez!! »
Voilà le pays que vous aller diriger, madame, monsieur. Celui où du fait de votre tranche d'âge, on ne veut plus de vous, contrairement à la vôtre... qui pourtant est la même.
Tout le monde évoque la difficile intégration des jeunes de banlieues, les discriminations au patronyme, au faciès, à l'adresse de résidence. Je n'en disconviens pas. Cependant, toutes les études sérieuses entreprises sur ces sujets indiquent que la première discrimination est celle qui touche les seniors. Et semble-t-il, de plus en plus tôt. Pourquoi dès lors, ne s'en préoccupe-t-on pas?
La réponse est simple. Les quinquas pêtent pas les vitrines. Les quinquas crament pas les bagnoles. Les quinquas hurlent pas leur rage et leur haine. Les quinquas se lancent pas dans le slam assassin, ou le rap qui arrache, ou le métal qui tache. Pas que l'envie leur manque, d'ailleurs. Mais les quinquas ont parfois de l'arthrose ou des kilos en trop, et donc pas l'assurance de pétave leur mère aux compagnies de keufs, aux bleus, aux CRS. Alors ils font le gros dos. Serrent les dents. Deviennent peu à peu réacs, aigris, avec au cœur cet autre genre de haine qui monte, et ne se défoule qu'au fond des isoloirs. Ca n'est guère reluisant. Je ne suis pas sûr que la plupart en soient au fond très fiers.
Permettez moi de vous donner un conseil. (D'habitude, j'en vends. Du moins, j'en vendais). Lorsque vous en serez au conseil des ministres du mercredi, quand l'ordre du jour appellera la communication des politiques d'emploi par le ministre du travail, mettez donc les bons résultats au crédit de votre politique. A aucun moment n'allez songer à la présente lettre que de toutes façons vous n'aurez pas lue. Evitez de penser à tous les quinquas, ou quadras, même, cadres ou non, tous plus jeunes que vous, qui sont pourtant déjà trop vieux pour travailler, qu’on a sorti des chiffres par quelque ruse habile. Ca vous gâcherait le plaisir; et notre pays n'est pas en si grande forme qu'on pût s'autoriser à mettre son ou sa présidente de méchante humeur pour des fariboles statistiques...
En revanche, songez-y un instant, tout de même, quand vous en viendrez au volumineux dossier "retraites". Et qu'il vous faudra convaincre les français de travailler cinq à six ans de plus, alors qu'un bon paquet aura déjà été sorti du manège depuis dix ans au moins.
Bonne chance à vous, madame, monsieur, pour ce nouveau job, du moins au meilleur de vous trois, qui aura su décrocher la queue du mickey républicain.
Merci de me retourner vos bons voeux. A défaut de considération, je crois, ou plutôt, je crains, d'en avoir pour l’avenir le plus sérieux besoin.
Votre dévoué Hervé Resse ("pire... mais de moins en moins...")
PS: Si ami lecteur ou trice, tu te reconnais dans ce texte, et que tu as un blog, ou un site, ou une page, je t'invite à faire mention de ce texte, ou le reprendre, ou le signer. Et si on lançait la Grande Révolte des Quinquadras?
Source : Resse? Pire, encore!: Lettre ouverte à Ségolène, à François, à Nicolas (1)
Lire également sa petite note de ce matin : L'étrange destin des quincadras
Si j'étais président, si vous étiez président, si il ou elle était président(e)...
Et si, le 6 mai prochain, c'était VOUS qui décidiez ? http://www.jepreside.fr/
Merci à Yahoo, Marlène, Passage Piéton et 2P2L ;-) J'ai été très content de participer à cette opération, très content de croiser plein de têtes connues et de faire la connaissance de nouvelles !
ma participation à cette opération : aux côtés de Damien et Emery dans la vidéo de la défaite.
Ont aussi participé à cette opération Yahoo Présidentielles : Damien, Mry, Aziz, Miss Blablabla, Raphaël, Cyrille, AméliMelo et Julien.
Tags: présidentielles, président, yahoo