Quipeut.com, plateforme gratuite de partage de microjobs et de services utiles, regroupe des annonces de particuliers ou de professionnels pouvant rendre un service pour une somme comprise en 5€ et 100€
Déjà très populaire aux Etats-Unis, les sites de microjobs se développent désormais en Europe, mais pour la plupart, il s'agit de proposer des services marginaux sur le concept « que feriez-vous pour 5$ ».
« Quand j'avais 15 ans avec mon voisin, nous avons mis des annonces dans tout le quartier pour promener des chiens contre rémunération. Je me souviens de notre première cliente et de son chien Tibère, un labrador noir. En âge de travailler on m'a tout fait, les CDD d'un jour renouvelables, le paiement en note de frais, en intermittent du spectacle, en cadeaux... » explique Nicolas Sosnowiez, créateur de Quipeut.com.
Tous les jeunes et moins jeunes se heurtent un jour à la problématique de trouver un petit job, souvent payé en liquide, peu ou mal déclaré. Quipeut.com leur permet d'annoncer et de proposer leur service pour des prestations comprises entre 5€ et 100€
« QuiPeut.com est une sorte d'annonce sur la caisse de la boulangerie, une offre de travail collée sur un poteau de quartier, une annonce punaisée sur le tableau en liège du supermarché du coin. La plupart de ces offres qui nous entourent au quotidien sont des offres de travail au noir, baby-sitting, ménage, repassage. Notre volonté est de les regrouper et de donner une vraie légitimité aux petits boulots ! Il faut donner des outils aux gens, le besoin existe, mais il faut lui donner une réelle exposition, une réelle utilité. Je travaille, je gagne ma vie, mais si je veux gagner plus il faut que je trouve un service à proposer et le faire connaître, c'est le rôle de QuiPeut.com. Nous avons tous besoin d'aide pour bon nombre de tâches : quelqu'un pour arroser les plantes, une paire de bras pour un déménagement, un sauvetage après un plantage d'ordinateur, un conseil pour changer de machine à laver etc. QuiPeut.com permet à ces gens de trouver des services qui aujourd'hui ne se vendent pas ou qui parfois n'existent pas tout simplement » poursuit Nicolas Sosnowiez.