Si le député V. déclare que l’homosexualité est une “menace pour la survie de l’humanité” et ajoute “Je n’ai pas dit qu’elle était dangereuse, j’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité”, la Justice tranche et déclare que ses propos “ne dépassent pas les limites de la liberté d’expression”…
Si moi, qui ne suis pas député mais simple mortel, je déclare que le député V. est une “menace pour la survie de l’humanité” et que j’ajoute “Je n’ai pas dit qu’il était dangereux, j’ai dit qu’il était inférieur à l’hétérosexualité. Si on le poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité”, mes propos seraient alors considérés comme de la diffamation, avec les conséquences en qui découlent.
A quoi cela sert-il de voter des lois si on se réfugie ensuite derrière la liberté d'expression pour justifier l’inqualifiable, l'injustifiable ?
Cela ouvre la boîte de Pandore avec le risque que certains s’octroient à ce titre le droit de remettre en cause certains faits historiques, de tenir des propos racistes, etc…
Fichue République, qu’ont-ils fait de toi…